Le projet PROTEGE

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Le projet PROTEGE

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    Projet régional

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    PROTEGE (Projet Régional Océanien des TErritoires pour la Gestion durable des Ecosystèmes) est un projet intégré de coopération régionale qui vise à construire un développement durable et résilient des économies des PTOM face au changement climatique. Il est financé par le 11ème Fonds Européen de Développement (FED) au bénéfice des territoires de Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Wallis & Futuna et Pitcairn, sur la période maximale de septembre 2018 à sept 2024.

    Le projet appuie les politiques publiques des PTOM dans les 4 thématiques suivantes :

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    Thème 1 : La transition agro-écologique est opérée pour une agriculture, notamment biologique, adaptée au changement climatique et respectueuse de la biodiversité ; les ressources forestières sont gérées de manière intégrée et durable.
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    Thème 2 : Les ressources récifo-lagonaires et l'aquaculture sont gérées de manière durable, intégrée et adaptée aux économies insulaires et au changement climatique.
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    Thème 3 : L'eau est gérée de manière intégrée et adaptée au changement climatique.
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    Thème 4 : Les espèces exotiques envahissantes sont gérées pour renforcer la protection, la résilience et la restauration des services écosystémiques et de la biodiversité terrestre. A voir Clip vidéo.
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    Le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, en tant qu’Ordonnateur Territorial, siège dans les instances décisionnelles du projet et y assure la représentation de la Nouvelle-Calédonie. La mise en œuvre du projet a été confiée à la Communauté du Pacifique (CPS) et au Programme Régional Océanien pour l’Environnement (PROE). La CPS met en œuvre les 3 premiers thèmes et le PROE le quatrième thème (EEE).

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    Sur chaque territoire, la coordination, l’animation et le suivi des thèmes sont assurés par des « chefs de file », entités ou organismes désignés dans les conventions du projet.

    Composante "ongulés envahissants"

    En Nouvelle-Calédonie, le thème 4 est spécifiquement dédié à la gestion des ongulés envahissants principalement Cerf rusa, Cochon ensauvagé et Chèvre ensauvagée.

    L’Agence néo-Calédonienne de la Biodiversité (ex Conservatoire d’espaces naturels), en tant que chef de file, assure l’animation des échanges, la coordination entre les acteurs sur le territoire, l’appui et le suivi de la mise en œuvre des activités de cette composante « ongulés envahissants », par le biais d’une équipe dédiée.

    Voir l'équipe
     

    En complément des fonds de l’Union européenne, il bénéficie d’un financement additionnel de l’Agence Rurale et des trois provinces.

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    Les principaux objectifs de la composantes « Ongulés envahissants » en Nouvelle-Calédonie sont les suivants :

    • Organiser une concertation près des sites d’intervention, et assurer des formations techniques préalables sur les méthodes de gestion ;

    • Affiner les indicateurs d'efficacité des opérations de gestion/régulation sur la biodiversité et la qualité des services écosystémiques ;

    • Déployer un dispositif de suivi de l'impact des ongulés et des bénéfices des actions de régulation.

    • Mettre en place des actions de régulation participative (chasse, piégeage) et professionnelle (au sol et héliporté).

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    Zones prioritaires

    La composantes « Ongulés envahissants » a vocation à intervenir dans des zones isolées et difficiles d’accès de forêts humides, à forts enjeux environnementaux tels que régénération forestière et ressource en eau.

    Sur la Grande Terre, dix Zones Prioritaires (ZP) ont été préalablement définies grâce à une analyse multicritères (CI & CEN 2016) puis hiérarchisées par les provinces et l’Agence Rurale. Les trois premières Zones Prioritaires sélectionnées sur la Grande Terre sont le Massif du Panié (43 000 ha), Néaoua-MéAdéo (25 000 ha) et le Massif Montagneux du Sud - Thio (17 000 ha).

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    Ces Zones Prioritaires étant trop étendues, des Zones d’Intervention (ZI) d’une surface de 10 000 ha (en un seul bloc et la plus compacte possible) sont délimitées pour y mener des actions de régulation réalisables et adaptées. Cette délimitation s’effectue en tenant compte de critères environnementaux et sociaux, en concertation avec les populations riveraines.

    Pour les îles Loyauté, les actions sont menées à Lifou et Maré.

     

    Actions opérationnelles

    Afin de mettre en œuvre des actions de régulation des ongulés envahissants, plusieurs activités sont prévues :

    • Concertation auprès des riverains des trois zones prioritaires de la Grande Terre et des îles de Maré et Lifou.

    • Piégeage participatif (par les riverains bénévoles) autour des champs et des zones habitées : formations au piégeage par collet-corde et pièges-cages et mise à disposition de pièges. Exemple de formation à Lifou en vidéo.

    • Chasse participative (par des riverains bénévoles) dans l'espace accessible autour de zones habitées : formations au préalable à la chasse participative et organisation des actions de chasse participative. Assistez à une opération en vidéo sur la Grande-Terre et à Lifou.

    • Régulation professionnelle au sol (par des professionnels formés et certifiés), dans les zones particulièrement éloignées des habitations et difficiles d'accès, notamment dans les forêts denses de la chaîne. Tout savoir sur la Première formation réalisée au cours des deux premières semaines de septembre 2022 en image et en vidéo. Bilan de cette première formation édité par l'équipe projet de l’ANCB, avec la contribution des autres formateurs, notamment de la FFCNC prestataire principal de cette formation : cliquer ici ; Référentiel de formation "Régulation professionnelle au sol des ongulés envahissants en Nouvelle-Calédonie" édité par l'équipe projet de l’ANCB: cliquer ici.

    • Régulation professionnelle par tir héliporté (par des professionnels de Nouvelle-Calédonie, formés et certifiés dans le cadre du projet), dans les zones particulièrement éloignées des habitations et difficiles d'accès, et les milieux suffisamment ouverts adaptés à cette modalité de régulation. Revoir le premier test réalisé en 2013 sur le territoire en vidéo.

    • Développement d’indicateurs d’impact et d’abondance des ongulés envahissants, au sol et par drone. Résultat de l'étude de faisabilité sur le développement et le test d'un "Indice Aérien d'Abondance des cerfs par drone avec capteur thermique" réalisée par la société ECOTONE NC SARL : rapport complet ; fiche technique et vidéo. Synthèse bibliographique de la société Bio éKo pour l’adaptation d’une méthodologie de suivi de l’abondance relative et de l’impact des cerfs en forêt humide cliquer ici.

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    Chiffres clés mi-année 2023

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    Outils de communication

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